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Frédéric à la neige
Frédéric dans la neige
Frédéric avance prudemment jusqu’au portillon.
Quand il est arrivé là, Frédéric prend son élan et saute à pieds joints dans la neige qui recouvre le trottoir. Puis il fait un grand pas prudent, se retourne accroupi, et voit son empreinte. Il est satisfait. Il renverse la tête en arrière autant qu’il le peut et ouvre la bouche pour y laisser entrer la neige. Il tire même la langue pour attraper des flocons et il reste ainsi un moment, avalant la neige à pleine bouche.
Au bout d’un moment, il jette encore les yeux derrière lui, admirant sa trace parmi celles des autres. La sienne est vraiment la plus belle.
Hans Peter Richter, Mon ami Frédéric, traduction d’Anne Georges © Livre de Poche Jeunesse, 2007.
Texte transposé
Moi, dans la neige
J’avance prudemment jusqu’au portillon.
Quand je suis arrivé là, je prends mon élan et saute à pieds joints dans la neige qui recouvre le trottoir. Puis je fais un grand pas prudent, me retourne accroupi, et vois mon empreinte. Je suis satisfait. Je renverse la tête en arrière autant que je le peux et ouvre la bouche pour y laisser entrer la neige. Je tire même la langue pour attraper des flocons et je reste ainsi un moment, avalant la neige à pleine bouche.
Au bout d’un moment, je jette encore les yeux derrière moi, admirant ma trace parmi celles des autres. La mienne est vraiment la plus belle.